Insurgé des 5 et 6 juin 1832.
Blessé au cours de l’insurrection des 5 et 6 juin, il fut transporté à l’hôpital Saint-Louis dont il s’évada le 10 juin, malgré la rigueur de la surveillance exercée sur les insurgés présumés. Il fut activement recherché depuis, sans succès, pour tentative de meurtre sur un agent des forces de l’ordre. Le 13 juillet 1833, c’est-à-dire plus d’un an après l’insurrection, il fut condamné à mort par contumace. Il revint à Paris quelque temps plus tard, où il exerçait en 1837 la profession de chapelier. Il fut compris dans la mesure d’amnistie de 1837.
SOURCES : Arch. Nat., BB 18/1330, BB 18/1367. — Note de T. Bouchet.