Né vers 1814, serrurier-mécanicien à Sancoins (Cher), il passait pour un propagandiste socialiste dans les campagnes environnantes. Le 29 avril 1849, il tenta de lire Le Goujon civil et militaire, de Gustave Biard, sur la place du marché de Sancoins. Soupçonné d’appartenir à la société secrète locale, il fut condamné à la transplantation en Algérie (Afrique moins). Revenu à Sancoins, il essaya, en 1871, de planter un arbre de la liberté orné d’un drapeau rouge et se fit le défenseur de la Commune de Paris.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30 399. — Arch. Dép. Cher, 31 U 591. — Note de M. Pigenet.