Né en 1812 à Épinal (Vosges). Établi bottier à Paris, avec quatorze ouvriers, rue Saint-Louis-au-Marais. Il se déclarait communiste icarien et affichait le portrait d’Étienne Cabet*. En 1848, il fréquentait les clubs, particulièrement le club Franklin, à l’occasion des élections pour la garde nationale. Le 23 juin, commandé de piquet par la garde nationale, il ne rentra pas et il fut arrêté le lendemain, 24, sur le boulevard près de la porte Saint-Martin, à la hauteur de l’Ambigu, en possession d’une cartouche. Il fut libéré le 28 juin. L’enquête démontra sa culpabilité, mais il disparut, abandonnant « après des scènes scandaleuses », sa femme sur le point d’accoucher. Il fut condamné à la transportation.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 3553.