Ouvrier tourneur mécanicien, vraisemblablement membre des compagnons du Devoir du Tour de France, — il avait voyagé à travers le pays avant de se fixer à Lyon, — puis un des membres actifs de l’Union compagnonnique. Il fut en 1843 un des partisans de Flora Tristan* et un des rares à comprendre l’importance de la propagande dans les milieux féminins. Il lui écrivait en effet le 17 juin 1843 : « J’arrive à la femme : ce que vous dites d’elle est bien, très bien, la femme est douée de peut-être plus d’intelligence que l’homme. Pourquoi n’est-elle pas son égale ? » (J.-L. Puech, La Vie et l’œuvre de Flora Tristan, Paris, 1925, p. 176 et pp. 477-481.)