HUGUELMAN Gabriel [HUGUELMANN Jean Marie Gabriel]

Né le 7 juillet 1828 à Paris, mort à Madrid (Espagne) en octobre 1888. Son père était tailleur, installé à Tours (Indre-et-Loire). Huguelman avait fréquenté l’école mutuelle de Tours. En 1848, il avait adopté le pseudonyme littéraire de comte de Vergny de Saint-Salmon. Il présida le club de Belleville, à Paris, et fut déporté à Belle-Île pour la part qu’il avait prise aux Journées de Juin.
Il publia dans L’Indépendant du Morbihan du 1er février 1850 des vers : « Le Salut des Proscrits ». Acquitté par les assises de Vannes le 18 mars 1850, avec neuf transportés de Belle-Île, du chef de mutinerie, il fut ultérieurement transféré en Algérie. Il s’en évada, se fixa en Espagne, où il travailla comme publiciste à la solde de Napoléon III, quand il ne vint pas en France recevoir des félicitations. Après la chute de l’Empire, il demeura en Espagne uniquement, et y subit une condamnation à cinq ans de prison pour banqueroute, escroquerie et chantage. Voir Tassilier Théodore*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article32591, notice HUGUELMAN Gabriel [HUGUELMANN Jean Marie Gabriel], version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 17 août 2020.

SOURCES : Arch. PPo., A a/428. — Notice de la Grande Encyclopédie. — J.-L. Debauve, « Un procès politique en 1850 », dans Nouvelle Revue de Bretagne, mai 1951. — Émile Témine, « Un journaliste d’affaires : Gabriel Hugelmann, propagandiste au service de Napoléon III et homme de confiance de Thiers », Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 18, n° 4, octobre-décembre 1971, p. 610-629.

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