HUSSON Maxime [Maximilien]

Né vers 1814, à Courcebœufs (Sarthe) ; ouvrier en passementerie à Paris ; membre de la Société des droits de l’Homme.

ouvrier en soques, puis en passementerie. Membre de la section « abolition de la propriété mal acquise » de la Société des droits de l’Homme, déjà signalé le 28 février 1834, lors de l’arrestation de 47 personnes supposées appartenir à la SDH au café des Deux-Portes, avec, entre autres Victor Boireau,* Quignot*, etc. (Dossier Moriencourt*), impliqué dans le complot de Neuilly, entra à La Force le 28 juin 1835, au secret le 29, transféré à la Conciergerie en vertu d’un arrêt de renvoi aux assises et condamné à trois ans de prison, amnistié en 1837, Membre de la Société des Saisons. Un certain Maxime Husson, cultivateur à Courcebœufs, suspect, fut déporté en 1858. Sans doute un parent, à moins que le membre de la SDH soit rentré dans son pays.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article32619, notice HUSSON Maxime [Maximilien], version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 21 août 2018.

SOURCES : Arch. Dép. Paris (Seine) registres d’écrou DY/4 27-10030. — Cour des pairs. Procès politiques, 1830-1835, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1983, CC 588 d 4 ; CC 596 d 1 n° 8. — L. Saillant, Histoire du Maine. — Ph. Matthey, Les Membres des sociétés secrètes républicaines parisiennes sous la monarchie de Juillet, mémoire de maîtrise sous la direction de Philippe Vigier, Paris X, 1986. — Note de J. Risacher.

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