Né en 1829. Tailleur de pierre à Chomérac (Ardèche) en décembre 1851. D’après la Commission militaire, dans sa séance du 26 décembre 1851, il « s’est rendu coupable de participation à l’insurrection armée du 4 décembre qui avait pour but le meurtre et le pillage ». Elle le condamna à la transportation à Cayenne. La Commission mixte disait de lui quelques jours plus tard : « Démagogue exalté ; a pillé le courrier ; très exalté », et lui infligea « Algérie plus » (résidence dans un fort ou dans un camp). Il fut gracié en 1852. Il « se conduit bien » en 1858. Voir Fialon Jean-Louis*, Ranc François père*.