Sans indication d’état-civil. Négociant demeurant à Pontarlier (Doubs). On disait de lui à la fin de 1855 : Jacquin « n’a pas été frappé par la Commission mixte, néanmoins il doit être considéré comme un membre actif du parti socialiste. Il était jadis chef de la musique de la ville qui fut dissoute pour avoir refusé d’assister au Te Deum chanté en 1852, pour la prolongation des pouvoirs du Président ; il vient d’être nommé récemment membre du conseil municipal. Son opposition au gouvernement est constante. Sa qualité de négociant lui donne sur la classe ouvrière une certaine influence, et, après l’architecte Girod, il peut être considéré comme l’homme du parti qui aurait le plus d’action ». Voir Girod Louis, Irénée*, Lecomte Frédéric, Charles*
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/414 (Rapport du procureur général près la cour impériale de Besançon au garde des Sceaux, 17 novembre 1855).