AUMERCIER

Aumercier fut secrétaire du syndicat des cheminots de Vierzon (Cher), de mai 1920 à 1922. En 1920, son syndicat le délégua au congrès confédéral d’Orléans. Il était co-signataire de l’ordre du jour minoritaire au congrès de l’Union départementale CGT de janvier 1921. Au congrès du 22 janvier 1922, il déposa une motion demandant la démission de P. Hervier, secrétaire départemental, qui, au Comité confédéral national, avait voté majoritaire malgré son mandat minoritaire. Hervier fut seulement blâmé. Aumercier appuya ensuite la proposition de Maratray d’adhésion immédiate à la CGTU. Le vote donna 24 voix à la motion Maratray, 26 voix aux partisans de la neutralité de l’Union départementale, 5 voix à ceux du maintien à la CGT. Aumercier fit partie d’une commission de conciliation de six membres qui proposa la conservation de l’autonomie jusqu’au 15 mars 1922. Aumercier était membre du Parti communiste. Son nom disparaît des journaux politiques et syndicaux du Cher après 1922.