Né à Gap (Hautes-Alpes), ancien compagnon menuisier du Devoir du Tour de France devenu patron à Paris, où il employait, selon l’usage, un nombre important de compagnons de son ancien Devoir dans ses ateliers, développés jusqu’à être parmi les plus importants de la capitale. Il continuait cependant de s’intéresser aux problèmes des organisations ouvrières et en 1860 encore, alors qu’il était millionnaire et président du conseil des prud’hommes, proposait à Perdiguier, compagnon du Devoir de Liberté, de partir avec lui pour un nouveau Tour de France, afin de prêcher l’union des divers Devoirs. (Jean Briquet, Agricol Perdiguier... Paris, 1955, pp. 327 et sq.)