Par Jean-Pierre Bonnet
Né en 1921, mort le 11 avril 1976 ; cadre à l’Exploitation ; président de l’Union Méditerranée (1960-1972), puis vice-président de l’Union Sud-Est (1972-1976) et membre du bureau de la Fédération des cadres (1960-1976).
D’origine cévenole, Jean Divol fit toute sa carrière professionnelle au service Exploitation où il avait la réputation d’un gestionnaire très qualifié. Militant actif de la Fédération des cadres dans les années 1950, il fut d’abord délégué au 2e et au 3e degré. Il entra au bureau de l’Union Méditerranée au congrès de juin 1957, au cours duquel il avait été le rapporteur des questions relatives à la délégation du personnel.
En 1960, Jean Divol accéda à d’importantes responsabilités : il devint en mars président de l’Union en remplacement de Jean Barde, fonction qu’il conservera jusqu’à la fusion avec l’Union Sud-Est ; en avril, il entra au bureau fédéral au titre de la Méditerranée. Parallèlement, il représentait la Fédération dans de nombreuses instances, en particulier à l’Économat et au comité mixte central.
Lors de la fusion SE-Méditerranée au début des années 1970, Jean Divol devint vice-président de la nouvelle Union Sud-Est, chargé des secteurs de Lyon, Marseille et Montpellier, et il demeura à ce titre au bureau fédéral. Il assuma l’ensemble de ses fonctions régionales et nationales jusqu’à son décès survenu le 11 avril 1976, trois mois avant sa retraite.
Syndicaliste actif et efficace, Jean Divol était aussi une personnalité forte, mais un peu abrupte. Lors de son décès, le mensuel de la Fédération le décrivait en ces termes : « Il devait à ses origines cévenole et huguenote sa droiture, sa haute valeur morale, son sens de l’humain, une âpreté de ton qui surprenait, voire choquait ceux qui ne le connaissaient pas... En toutes circonstances, il affirmait ses inimitiés et le disait. Il était de la race de ceux qui pensent qu’il vaut mieux dire la vérité, même si elle doit déplaire. »
Jean Divol était marié et père de famille.
Par Jean-Pierre Bonnet
SOURCES : Les cadres des chemins de fer puis Maîtrise et cadres du Rail (photo et nécrologie dans le numéro de mai 1976). — Notes de Georges Ribeill.