Né le 2 février 1820 à Rochecorbon (Indre-et-Loire). Frère de Michel Joly. Il est probable que ses surnoms faisaient allusion à son intempérance. Jardinier à Rochecorbon avant de devenir cordonnier à Tours comme son frère. Il avait épousé la fille d’un soldat de la garde impériale, décoré de la Légion d’honneur. Il avait été condamné par le tribunal de Blois (Loir-et-Cher), en avril 1847, à un mois de prison pour association illicite, et en mars 1853, par le Tribunal de Tours, à cinq jours de prison pour coalition. Il était communiste et s’affilia à la Marianne parce qu’il pensait qu’elle lui permettrait de voir la réalisation de ses idées. Il s’occupait spécialement de la section des munitions et avait la responsabilité de la fabrication et du stockage des armes et des munitions nécessaires en cas de révolution. Il fut arrêté le 17 octobre 1853. Il détenait un pistolet. On l’accusa de fabrication et de dissimulation d’armes de guerre. Voir Joly Michel*, Martel François*
SOURCE : Arch. Dép. Indre-et-Loire, série 1 U, Procès de la Marianne de mars 1854.