Militante ouvrière et féministe, elle demeurait en 1848 à Lyon (Rhône), cours d’Herbouville. Elle fut arrêtée durant la deuxième quinzaine d’avril, pour avoir créé un Club de femmes en vue d’organiser le travail de ces dernières. Elle fut incarcérée durant neuf jours et son domicile fut perquisitionné. Elle fut relâchée autour du 27 avril. Ne se satisfaisant pas des excuses des magistrats, elle exprimait alors l’intention de rédiger et de faire paraître un mémoire explicatif.
Les principales féministes dans le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?mot192
SOURCE : La Montagne de Saint-Just et de la Croix-Rousse, n°5, [28 ?] avril 1848. — Note de M. Cordillot.