KOHLEN

Vice-secrétaire, en 1848, du « Club démocratique » de Metz. Le 25 juin, il écrivit en cette qualité au maire de Metz pour lui transmettre la déclaration votée à l’unanimité, le même jour, par l’assemblée du club :
« Citoyens,
« En présence de la gravité des événements de Paris, le Club démocratique de Metz, à l’unanimité, déclare qu’il veut énergiquement la République démocratique et sociale.
« Tous les membres jurent de la défendre jusqu’à la mort. Point de dictature sous quelque forme qu’elle se présente !
« Que les autorités de Metz défendent la République contre tous ses ennemis, elles pourront compter sur le concours du Club ! »
L’adoption de cette motion entraîna la démission d’hommes comme Émile Bouchotte qui virent là une approbation des Journées de Juin. Voir Niqueux*.