Ouvrier puis maître-ouvrier en soieries à Lyon (Rhône) sous la Restauration et sous la monarchie de Juillet. Compromis dans la conspiration de 1817, il devint par la suite membre de la Société de secours mutuels des maîtres fabricants d’étoffes de soie de la ville de Lyon lors de son organisation, en 1827. Il en fut le syndic dès l’année suivante. Associé de très près au mouvement social de novembre 1831, il demeura un des membres les plus actifs de sa société jusqu’à sa mort en 1867. Voir Romand Jean-Claude*
SOURCE : Fernand Rude, Le Mouvement ouvrier à Lyon de 1827 à 1832, Paris, 1944.