Né le 14 juin 1816 à Saint-Symphorien, canton de Chomérac (Ardèche), mort en Algérie (?) Tailleur d’habits à Brune, hameau de la commune de Saint-Symphorien. Il participa, le 4 décembre 1851, à l’insurrection armée du canton de Chomérac et à la marche sur Privas. D’après la Commission mixte de Privas, il fut le « principal chef de sa commune ; détenteur de munitions ; exalté, très dangereux ». On le condamna à « Algérie plus » (résidence dans un fort ou dans un camp). Sa femme et ses deux enfants allèrent le rejoindre en Algérie. Gracié avant la fin de 1852, il ne revint pas. On constata en 1858, lors de l’application de la loi de sûreté générale, qu’il n’était pas rentré en France. Voir Fialon Jean-Louis*., Ranc François* (père).