DOREY Marcel

Par Pierre Lévêque

Né le 31 janvier 1901 à Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) ; ouvrier ajusteur à la Compagnie PLM ; militant socialiste SFIO puis PSU de Côte-d’Or.

Frère de Robert Dorey, Marcel Dorey, après ses études primaires, fit son apprentissage de serrurier. De 1923 à 1925, il travailla comme mécanicien d’avions à la base aérienne de Longvic, où il fut un des fondateurs d’un syndicat CGT (il avait adhéré à la CGT en mai 1920). À partir de 1926, il fut ajusteur aux ateliers de wagons à la Compagnie PLM à Perrigny-lès-Dijon. Le 30 novembre 1938, il participa à la grève aux ateliers de Perrigny et l’année suivante, en septembre, il fut élu secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Dijon, mais fut muté d’office le 15 novembre au dépôt de machines des Laumes. En 1940, il fut révoqué pour « menées antinationales » mais réintégré deux ans plus tard à Perrigny.

D’abord attiré par le communisme — il admirait la révolution d’Octobre et sympathisa avec le dirigeant communiste dijonnais Auguste Heinimann — il réprouva le stalinisme et adhéra au Parti socialiste SFIO en 1928. Il fut candidat aux élections municipales de 1929 à Dijon sur la liste socialiste. Depuis avril 1939, il appartenait à la Libre Pensée.

Pendant la guerre, il distribua des tracts et des journaux clandestins et, en décembre 1943, participa à la grève des cheminots de Dijon-Perrigny pour sauver sept de leurs camarades arrêtés. Pendant les derniers mois de l’Occupation, il dut passer dans la clandestinité.

En 1958, désapprouvant l’attitude de Guy Mollet, il démissionna du Parti SFIO, et, deux ans plus tard, adhéra au PSU. En 1972, il réintégra le nouveau Parti socialiste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article3316, notice DOREY Marcel par Pierre Lévêque, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 21 septembre 2022.

Par Pierre Lévêque

SOURCE : Renseignements fournis en octobre 1973 par Marcel Dorey.

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