Il appartenait à une famille originaire de Saône-et-Loire, fixée dans la région de Beaune (Côte-d’Or) où ses parents avaient une aisance notable et exerçaient la profession de commissionnaires. Il était membre de l’église saint-simonienne de Dijon, en 1831, et l’un des plus convaincus. Il demeura fidèle à Prosper Enfantin après le schisme de Saint-Amand Bazard. Chargé de missions de propagande, il circula en particulier dans l’Ouest, et la presse locale conserve des traces de son passage en Indre-et-Loire, ainsi qu’en Maine-et-Loire où il fut, de même que son ami Biard*, victime des mesures arbitraires du maire d’Angers et d’une contre-manifestation organisée par les autorités, le 17 avril 1833. Revenu en Côte-d’Or entre ses voyages, il avait accueilli les « compagnons de la femme », lors de leur passage dans la région (fin 1832). Il semble n’avoir ensuite exercé aucune activité politique. Il fut juge suppléant au tribunal de commerce de Beaune sous le Second Empire.
Voir Biard*, Auguste Petit.
SOURCE : Jean Gaumont, Le Socialisme en Côte-d’Or (Manuscrits de la Bibliothèque de Dijon, numéros 2529-2532).