Né à Richelieu (Indre-et-Loire) le 30 juillet 1804. Poursuivi en 1839 pour l’affaire des 12 et 13 mai. Il était établi en 1851 marchand de vins-traiteur à Paris, 55, rue de Chaillot, et c’est dans son auberge où déjeunaient ordinairement les ouvriers de Cail qu’il fut arrêté, le 5 décembre, avec douze d’entre eux. Il fut libéré, mais son cabaret resta sous la surveillance de la police, comme foyer de résistance ouvrière. Voir Barbès Armand*, Bernard Martin*, Blanqui Auguste*.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 267.