Par Notice revue et complétée par Ph. Régnier
Saint-simonien. Originaire de Reims, ex-employé du cadastre dans le Bas-Rhin, Jules Lamy fit des études au séminaire et tenta quelque temps sa chance dans le commerce. Il avait une vingtaine d’années en 1832, lorsqu’il rejoignit les saint-simoniens à Ménilmontant. Faisant partie du cinquième départ de l’« Armée saint-simonienne » (15 décembre 1832), il arriva à Lyon le 1er janvier 1833. Se rangeant sous la direction de Barrault*, il fut Compagnon de la Femme et participa à des missions dans l’Est et dans le Midi de la France. Parti de Marseille pour l’Orient en août 1833, dans un petit groupe qui comprenait notamment Colin*, Combes* et Machereau*, il fut recruté par le pacha d’Égypte pour construire un haras à Choubra, près du Caire. Atteint par la peste, il en mourut le 10 mai 1835.
Voir François Arlès-Dufour* et Rigaud*.
Par Notice revue et complétée par Ph. Régnier
SOURCES : Bibl. Arsenal, Fonds Enfantin, en part. mss. 7 604/147, 7 691/9, 7 751/19. — Henry-René d’Allemagne, Les Saint-Simoniens 1827-1837, Paris, Gründ, 1930, in-4°, p. 279, 287, 327, 378, 422. — S. Charléty, Histoire du saint-simonisme, Paris, Hartmann, 1931. 2e éd., p. 211. — Jules L. Puech, « Les saint-simoniens dans l’Aude », brochure (Bibl. nat. 8° LK4 3329), p. 18, n. 2. — Commandant Cousot, " Le Saint Simonisme à l’Académie du Var en 1831-1834 », Bulletin de l’Académie du Var, 1977, p. 64, n. 15.