LANDA Antoine, Louis

Fils de Louis Landa, commis aux impôts, et de Marie Bondon, Antoine Landa était dessinateur lithographe
En 1940, Landa résidait à Paris au 18 de la rue J.-J.-Rousseau.
Landa obtint le brevet de lithographe le 14 mai 1840. Il s’installa dans sa ville natale où, en 1857, il sollicita le brevet d’imprimeur typographe. De l’avis du préfet, « Landa s’est toujours fait remarquer pour l’exaltation de ses opinions avancées, il s’occupait activement de propagande phalanstérienne ». Ce n’est qu’à sa troisième demande qu’il obtint le brevet d’imprimeur en lettres, le 24 octobre 1861, sur recommandation de la Chambre et du Tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône.
En 1848, Landa fut l’imprimeur de l’éphémère Démocrate de Saône-et-Loire, journal « destiné à propager les doctrines fouriéristes », dirigé par Félix Daviot. En 1869, Landa racheta le Progrès de Saône-et-Loire, qui avait été fondé en 1867 par des opposants au régime et qui connaissait des difficultés financières. Landa confia la rédaction en chef du journal à Charles Boysset (1817-1901). Landa défendant toujours ses idées de gauche, le journal fut interdit en 1873 ; il reparut en 1876.
L’imprimerie Landa était également une imprimerie de labeur importante et réputée dans la région : étiquettes ; affiches ; travaux scientifiques illustrés ; travaux de ville. L’imprimerie a été victime d’un important incendit en 1877.
Le fils d’Antoine Landa a prit la direction de l’imprimerie, devenue Landa fils et Roualet, qui semble avoir fermé ses portes en 1900.
Antoine Landa avait épousé Julie Cortot.