Né le 10 juin 1823 à Arthez-d’Asson (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; instituteur, cheminot ; membre du Comité central de l’Union républicaine de la Garde nationale de Bordeaux (Gironde).
Demeurant à Bordeaux, 8 rue Veyssières, marié, père de trois enfants, ancien instituteur « qui aurait été révoqué pour ses opinions qui passent pour très avancées », employé au chemin de fer du Midi depuis 1860 environ, Jean Doureau avait la réputation d’« un bon père de famille », ayant « bonne moralité ».
Membre du Comité central de l’Union républicaine de la Garde nationale de Bordeaux, il en démissionna le 24 mai 1871, son « radicalisme républicain » n’étant pas satisfait des actes du comité. Membre de l’Internationale, il collabora à la Fédération, organe de la section bordelaise de l’AIT, 16 avril-21 mai 1871.
SOURCES : Arch. Nat., C 2882, Bordeaux. — Enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars 1871, p. 107.