Peintre à Château-Renault (Indre-et-Loire). En 1849, il passait, avec le serrurier Pierre Moreau, pour un des chefs socialistes de la localité. Il faillit compromettre son père, maréchal des logis de gendarmerie à Château-Renault, soupçonné de lui avoir communiqué une lettre du procureur général d’Orléans, ordonnant la saisie de toutes les publications se vendant 10 centimes. Une perquisition fut effectuée à son domicile, le 7 avril 1849, ainsi que chez le serrurier Moreau. Ils furent, l’un et l’autre, acquittés, le 10 juin 1850. (O. Tixier, « Les procès politiques dans le département d’Indre-et-Loire pendant la Révolution de 1848 », La Révolution de 1848, t. I, n° 4, 1904, pp. 194-200.) Voir Moreau Pierre*.