Candidat dans la Seine aux élections à la Constituante (1848). Dans sa profession de foi, on pouvait lire : « La Révolution de 89, en donnant à tous la liberté et l’égalité, a certainement ouvert l’ère des réformes politiques, mais elle n’en a dit que le premier mot. Qu’a-t-elle produit en effet ? L’individualisme, c’est-à-dire un état où chaque individu pouvait user de ses forces selon sa volonté ; c’était là sans doute un immense progrès, mais [...] les travailleurs n’ont fait que changer d’oppression. » (Henri Moysset, « L’idée d’organisation du travail dans les professions de foi des candidats à l’Assemblée constituante de 1848 », La Révolution de 1848, t. III, n° 13, mars-avril 1906.)