Condamnée en janvier 1819 par le tribunal de Rennes (Ille-et-Vilaine) à trois mois de prison et cinquante francs d’amende pour avoir, dans un lieu public, tenu des propos attentatoires au gouvernement des Bourbons. Le rapport qui la concerne laisse entendre que ses paroles avaient été d’autant plus sévèrement jugées que, prononcées dans un groupe de femmes du peuple mécontentes de la « cherté » du pain, elles tendaient particulièrement à la subversion sociale. Voir Renaud Renée*
SOURCE : Arch. Nat., BB 18/988.