Par Antoine Olivesi, Renaud Poulain-Argiolas
Né le 1er septembre 1904 à Sète (Hérault), mort le 21 mai 1941 à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) ; docker puis cheminot ; militant communiste de Miramas (Bouches-du-Rhône), conseiller municipal (1934-1940) ; volontaire dans les Brigades internationales en Espagne.
Léon Druon était le fils de Jean, François, Xavier Druon, né à Tarbes (Hautes-Pyrénées), journalier, et de Marie, Léonie Jaeck, née à Sète, sans profession. Il avait deux frères plus âgés que lui et un plus jeune, Émile Druon, qui fut lui aussi communiste à Miramas (Bouches-du-Rhône).
Il fut docker à Sète puis employé au PLM et ensuite à la SNCF au centre ferroviaire de Miramas (Bouches-du-Rhône) en 1929. Membre du PC depuis 1931, secrétaire du rayon de Miramas en 1933, Léon Druon fut élu conseiller municipal communiste de cette ville en juillet 1934 dans l’équipe menée par Isidore Blanc.
Un nommé Druon fut candidat communiste au conseil général dans le canton de Lambesc en octobre 1934 et obtint 34 voix.
Fin 1936, Léon Druon se rendit en Espagne comme volontaire pour se battre dans les Brigades internationales. Commissaire politique de compagnie en janvier 1937, il avait été l’adjoint du lieutenant colonel Dumont commandant le bataillon « Commune de Paris » en juillet 1937. Il fut grièvement blessé sur le front de l’Ebre le 21 septembre 1938. Cité, il revint alors à Miramas.
Il fut déchu de son mandat de conseiller municipal par décret du 25 janvier 1940.
Par Antoine Olivesi, Renaud Poulain-Argiolas
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/11379 ; III M/54. — Rouge-Midi, 29 septembre 1934 et 24 janvier 1939. — Mairie de Sète, 19 février 1985. — État civil de Sète, Naissances, 1904, Acte n°584, 3 E 312/236. — Données du site Généanet.