Originaire de Namps-au-Mont (Somme). Passant pour avoir des « opinions socialistes dangereuses », il fut arrêté après le coup d’État du 2 décembre 1851. On le condamna, en 1857, pour injures envers l’empereur, à six mois de prison. Au retour d’un voyage en Angleterre, le 21 mars 1858, la police trouva sur lui deux exemplaires d’un pamphlet de Félix Pyat, le second étant, paraît-il, destiné à la Haute-Vienne. Le tribunal correctionnel de Boulogne lui infligea alors treize mois de prison et 100 F d’amende. Un arrêté du ministre de l’Intérieur, ordonna sa transportation en Algérie (juillet 1858). L’exécution de l’arrêté devait intervenir à l’expiration de sa peine qu’il avait purgée d’abord à Amiens et qu’il continuait à la maison centrale de Loos.
SOURCE : Arch. Dép. Somme, Dossier M 95608.