LELONG Maurice

Cafetier et écrivain public à Limoges (Haute-Vienne). Il fut admis à la Société populaire en mars 1848. Le 23 avril, il se rendit à Saint-Yrieix, coiffé d’un képi de garde national. Il tint sur la place de la mairie, où les gens qui venaient voter étaient nombreux, des discours communistes et passablement désordonnés. Charles Burguet, adjoint au maire, vint lui donner l’accolade, vraisemblablement pour le calmer.
À Saint-Yrieix, comme à Limoges, les républicains allaient à la rencontre des électeurs de Coussac-Bonneval, importante commune du canton de Saint-Yrieix, où se trouve le château de la famille du même nom, afin de les persuader de changer leurs bulletins hostiles aux démocrates contre les bulletins favorables à ceux-ci. L’intervention saugrenue de Maurice Lelong n’aidait pas à cette besogne.
En 1849, Lelong recevait les abonnements pour le Carillon républicain. Voir Durin Jean-Baptiste En 1860, il était toujours écrivain public à Limoges.