LEMONNIER Pierre, Jean-Baptiste, Henri [LE MONNIER Henri]

Par Gérard Boëldieu

Né le 6 septembre 1814 au Lude (Sarthe), mort le 11 janvier 1895 à Château-du-Loir (Sarthe) ; médecin à Château-du-Loir ; républicain ; franc-maçon ; sous la Seconde République, conseiller municipal et adjoint au maire de Château-du-Loir ainsi que conseiller de l’arrondissement de Saint-Calais ; victime de décembre 1851 ; condamné par la commission mixte de la Sarthe à « l’expulsion du département » ; revenu à Château-du-Loir en février 1853 ; « transporté » en Algérie en application de la loi de Sûreté générale (1858) ; rentré après l’amnistie générale (1859) ; conseiller général du canton de Château-du-Loir de 1863 à sa mort ; maire de Château-du-Loir d’avril 1872 à sa mort, excepté sous l’Ordre moral ; député de la Sarthe de 1876 à 1882 ; sénateur de la Sarthe de 1882 à sa mort.

Pierre Le Monnier
Pierre Le Monnier
Cliches fournis par Gérard Boeldieu

Du côté paternel, Pierre Jean-Baptiste Henri Lemonnier appartenait à une famille de tanneurs aisés établis au Lude (Sarthe) depuis au moins deux générations. Sa mère, Modeste Louise Lepetit, native de Château-du-Loir (Sarthe), était fille d’un « marchand » (sans précision), ancien secrétaire de la mairie de cette ville depuis la Révolution jusqu’en 1816. Après des études secondaires au collège d’Alençon (Orne), il s’inscrivit en 1831 à la faculté de médecine de Paris. Reçu docteur en médecine en 1838, il se fixa à Château-du-Loir (3 029 habitants en 1841) où ses parents s’étaient installés, son père devenant épicier. Il exerça à l’hospice, tout en s’occupant du bureau de bienfaisance, et comme médecin de campagne. Au fil des ans, il y acquit une réputation de « médecin des pauvres ».

Lors des élections municipales du 12 juillet 1843 (au suffrage censitaire), dans sa section électorale — Château-du-Loir en comptait trois — il obtint deux voix. Au renouvellement suivant, en 1846, il en recueillit treize. Scores loin des majorités requises. Contrairement à ce qu’on lit dans des notices biographiques parues de son vivant et après sa mort, d’après les archives, Le Monnier ne siégea pas au conseil municipal de Château-du-Loir dans les dernières années de la Monarchie de Juillet. Au fil des procès-verbaux de ces scrutins, la façon d’écrire son nom se modifie (Le Monnier au lieu de Lemonnier) et de la dénomination Lemonnier ou Le Monnier « fils » on passe à Le Monnier « Henri ». Peut-être qu’en faisant de son dernier prénom son prénom usuel voulait-il ne pas être confondu avec son père également prénommé Pierre.

Au début de la Seconde République, en avril 1848, le nouveau pouvoir envisagea l’installation d’une nouvelle municipalité, provisoire et nommée, à Château-du-Loir. Pour remplacer le docteur Esprit Gendron, maire depuis 1839, ayant succédé à son rival, l’avocat Pierre Lelong, alors démissionnaire mais resté conseiller municipal, le Commissaire général du Gouvernement, Ariste Trouvé-Chauvel, pressentit Henri Le Monnier dont les convictions républicaines — il s’affichait chaud partisan de Ledru-Rollin — étaient connues. Localement, des réticences furent exprimées au point que le 31 mai 1848, un de ses informateurs sur place fit savoir à Trouvé-Chauvel que Le Monnier, « homme d’opinions excellentes mais un peu vives dans leur expression » ne convenait pas comme maire. Le 18 juin, le sous-préfet de Saint-Calais recommanda la prudence, et même déconseilla de constituer une « nouvelle mairie » au motif que Pierre Lelong et Esprit Gendron, « s’étant rapprochés depuis l’avènement de la République, useront peut-être ensemble de leur influence pour critiquer l’administration auprès de leurs compatriotes. Et cela en vu des élections prochaines ». L’affaire fut dès lors classée. À l’issue des municipales du 20 août 1848, au suffrage universel masculin, Le Monnier entra au conseil municipal, vingtième et avant-dernier élu, en nombre de suffrages obtenus, loin derrière Gendron, premier élu, et Lelong, septième. Redevenu maire, ce dernier affronta de suite une crise municipale. Il démissionna, comme la plupart des conseillers. La nouvelle municipalité, élue le 22 octobre, porta Esprit Gendron au poste de maire et Le Monnier à celui de deuxième adjoint. Fonction que ce dernier cumula avec celle, légèrement antérieure, de conseiller d’arrondissement. Depuis le 3 septembre, ayant réuni 1057 suffrages sur 1234 exprimés, Le Monnier était en effet un des deux représentants du canton de Château-du-Loir au conseil d’arrondissement de Saint-Calais. Sa fiche signalétique d’adjoint au maire le signale alors célibataire et lui attribue un revenu annuel de 3 000 francs. Il était franc-maçon (André Bouton, op. cit. p. 188, sans précision du lieu et de la date de son initiation).

Dans la phase réactionnaire de la Seconde République, Lemonnier se signala comme ardent propagandiste de la presse démocrate-socialiste dans son canton. Actionnaire du Bonhomme manceau, il recevait de 40 à 50 exemplaires de chaque numéro qu’il répandait lors de ses tournées comme médecin, même après la loi sur le colportage, jusqu’à l’interdiction du journal en juin 1850. Les tenants du parti de l’Ordre redoutaient son influence, particulièrement son « ascendant très grand sur la classe indigente : « Le Monnier est médecin, il a quelque talent comme tel et une certaine fortune. Dès les premiers jours de 1848 il a pris rang parmi les hommes exaltés et spécialement parmi ceux de l’école socialiste. Une bienfaisance apparente, une sorte de sollicitude pour les pauvres étaient ses moyens d’influence et il en usait largement […]. En outre, adjoint au maire de Château-du-Loir, membre du conseil d’arrondissement, il y exerçait une très grande influence […] ». Le Monnier était considéré comme « dangereux à tous les points de vue : contre la religion, la propriété, contre le président, ennemi du gouvernement malgré son serment comme conseiller d’arrondissement » ( Lettre du préfet à la Maison militaire du Prince-Président, 2 juillet 1852). Déchu de ses mandats électifs après le coup d’État du 2 décembre 1851, Le Monnier, que le préfet tenait à éloigner de son pays, fut condamné, sans passer devant elle, par la Commission mixte de la Sarthe, le 19 février 1852, à la surveillance hors du département, ce qui valait de facto son exclusion de l’hospice et du bureau de bienfaisance de Château-du-Loir. L’annonce de cette expulsion suscita à Château-du-Loir, le jour même, une manifestation contre le gouvernement.

Installé sous surveillance à Tours (Indre-et-Loire), Le Monnier y resta sept à huit mois. À l’occasion du passage du Prince-Président, en octobre 1852, il fut dirigé sur Nantes. Dans chacune de ces villes il ne put obtenir de permission pour se rendre quelque temps à Château-du-Loir, soit pour y mettre en ordre ses affaires, soit pour raison de santé, le ministre de la Police générale suivant l’avis du préfet pour qui Le Monnier, de retour, « ramènerait l’agitation dans une commune qu’il n’a que trop bouleversée ». Une demande de grâce, datée du 17 janvier 1853, dans laquelle Le Monnier déclarait « à l’avenir s’abstenir de toute politique militante » fut rejetée au motif que « loin de manifester du repentir » il ne déclarait pas « se soumettre au gouvernement de sa Majesté Impériale ». Par décret du 2 février 1853, Le Monnier fut amnistié. Le 7 février, le préfet de la Loire-Inférieure lui remit un passeport pour Château-du-Loir, où, une fois réinstallé, il fit l’objet d’une surveillance « officieuse ». Redoutant toujours « son influence fâcheuse dans les campagnes », le pouvoir tint de nouveau à l’éloigner peu après le vote de la loi de Sûreté générale. Arrêté le 26 février 1858, au petit jour, Le Monnier, ainsi que trois autres Sarthois victimes de décembre 1851, fut transporté le 25 mars en Algérie (à Mostaganem selon des sources d’époque, à Lambessa selon d’autres plus tardives, mais c’est douteux) où il resta jusqu’à l’amnistie générale (Décret du 16 août 1859). Il rentra à Château-du-Loir, le 17 septembre 1859.

Sous l’Empire libéral, le républicain Le Monnier abandonna son attitude d’opposant systématique. En mars 1862, alors qu’il était dénoncé anonymement comme instigateur de sociétés secrètes, le commissaire de police de Château-du-Loir le disait « victime de la malveillance » : depuis son internement en Algérie, Le Monnier avait en effet, précisait-il, « donné en plusieurs circonstances des preuves d’un retour sincère aux idées d’ordre et à des sentiments meilleurs et moins subversifs ». De ce moment date le véritable début de sa longue carrière d’élu. En 1863, à l’occasion d’une élection cantonale partielle, Le Monnier entra au Conseil général de la Sarthe. Incapable de lui opposer un candidat crédible, l’administration avait dû se résigner à sa propre défaite. Lors du renouvellement général de l’année suivante, à L’Opinion nationale (bonapartiste de gauche) qui le rangeait dans le camp « démocratique », Le Monnier répondit dans sa circulaire que sa candidature n’était pas politique. Largement acquise, 2 840 voix contre 420, sa réélection ne surprit personne, Au premier tour des municipales de 1865, neuvième élu avec 649 voix sur 705 suffrages exprimés, il entra à nouveau au conseil municipal de Château-du-Loir. Dans la presse locale, il condamnait alors le protectionnisme et prônait la création de sociétés de secours mutuels rurales. En décembre 1868, Le Monnier fut au nombre des Républicains promoteurs du Courrier de la Sarthe, de l’Orne, la Mayenne, l’Indre-et-Loire, Maine-et-Loire, Loir-et-Cher. Journal de la Démocratie de l’Ouest, à forte teneur anticléricale. Lors de sa session d’août 1869, le Conseil général de la Sarthe, unanime, adopta une résolution par laquelle il voyait « avec une extrême satisfaction le Gouvernement impérial entrer dans la voie libérale et parlementaire ». Au cours des débats qui suivirent, dix conseillers, dont Le Monnier, émirent le vœu que « les agents salariés par les communes ou par l’administration ne soient plus employés à porter les bulletins des candidats aux élections », ce qui équivalait à souhaiter la suppression des candidatures officielles ; vœu au final adopté par 25 voix contre 5.

De 1870 à sa mort en 1895, soit pendant les 25 premières années de la IIIe République, Le Monnier fut une des grandes figures du monde politique sarthois : conseiller général sans discontinuer ; maire de Château-du-Loir à partir du 13 avril 1872, sauf du 6 février 1874 au 15 mai 1876 puis du 15 juillet 1877 au 5 janvier 1878, consécutivement à deux révocations pendant l’Ordre moral ; député de l’arrondissement de Saint-Calais, après un échec le 8 février 1871, du 20 février 1876 au 8 janvier 1882 ; sénateur de la Sarthe, troisième et dernier élu en 1882, dès le premier tour, réélu en tête en 1891, toujours au premier tour. Marié depuis le 25 janvier 1865 avec Lucille Anne Lecoy, veuve d’un ancien notaire de Dissay-sous-Courcillon (canton de Château-du-Loir), il devint veuf le 24 février 1885.

Au conseil général, dont il fut un des vice-présidents et le doyen d’âge, il rendit compte des travaux de “la commission des Objets divers” qui se préoccupa particulièrement de l’état d’avancement de la carte géologique de la Sarthe, document de base pour de futures prospections minières, de la propagation de la vaccine, de la médecine cantonale gratuite, de l’attribution de bourses à de jeunes Sarthois élèves de l’école des sourds-muets de Laval (Mayenne), de même aux élèves sages-femmes de la Sarthe envoyées au cours d’accouchement d’Angers (Maine-et-Loire). En application de la loi du 30 juillet 1881 dite « loi de réparation nationale », désigné par le préfet, avec deux autres conseillers généraux condamnés aussi par la Commission mixte, dont le docteur Jacques Barbier, Le Monnier, que d’aucuns parmi les anciens proscrits surnommaient « le Bayard de la Démocratie », fit partie de la commission départementale de 6 membres chargée de répartir le montant de la somme attribuée à la Sarthe entre les victimes du 2 décembre 1851 du département. Il s’engagea à employer l’allocation qui lui serait attribuée « au soulagement des pauvres placés dans les écoles ».

Partisan de l’instruction gratuite, obligatoire et laïque, le maire Le Monnier s’efforça dans sa ville d’appliquer au mieux les lois scolaires de Jules Ferry qu’il avait votées en tant que parlementaire. Il fit agrandir les écoles primaires publiques. Farouche anticlérical, il n’eut de cesse d’encourager les instituteurs et institutrices publics, de sa ville et du comme du canton face aux congréganistes. En 1883-84, Le Monnier participa personnellement, à hauteur de 30 000 F soit la moitié de son coût, au financement de la construction de l’EPS de filles. En 1893, pour remplacer les locaux de celle de garçons jugés insalubres, il proposa la construction d’une nouvelle école. Le 19 septembre, suite au refus de six conseillers municipaux qui démissionnèrent, Le Monnier démissionna à son tour de sa fonction de maire, tandis que devant la mairie un groupe chantait la Marseillaise avec cette variante au refrain :

« À bas, à bas les conseillers

« Vive Monsieur Le Monnier.

La crise municipale qui s’en suivit se régla en faveur de Le Monnier, triomphalement réélu. Réputées dans la Sarthe, les deux Écoles primaires supérieures (EPS), avec internat, de Château-du-Loir contribuèrent largement au recrutement des Écoles normales d’instituteurs et d’institutrices du Mans avant et après 1914. Parmi ses principales autres réalisations : l’usine à gaz de houille et son réseau de conduites souterraines ; la réfection de l’hôtel de ville, l’année du centenaire de la Révolution française (1889) ; l’inauguration de la gare et d’un atelier de réparation de locomotives sur la ligne Paris-Bordeaux ; le projet d’adduction d’eau potable sous pression (réalisé après sa mort).

À la Chambre des députés, membre de l’Union républicaine, Le Monnier signa le fameux manifeste « des 363 », daté du 20 mai 1877, quatre jours après le renvoi de Jules Simon par Mac Mahon, dénonçant une « politique de réaction et d’aventure ». Après 1881, il soutint la politique opportuniste. Une fois élu sénateur, pour lui succéder au Palais-Bourbon, Le Monnier se déclara en faveur de Godefroy Cavaignac (1853-1905), châtelain à Flée, commune voisine de Château-du-Loir, conseiller de l’arrondissement de Saint-Calais.

Au Sénat, Le Monnier vota, entre autres, pour le rétablissement du divorce, pour les crédits du Tonkin, pour l’expulsion des princes, pour le rétablissement du scrutin d’arrondissement, pour le projet Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure de la Haute Cour à l’encontre du général Boulanger. Après 1891, il présida des commissions d’intérêt local.

« Ce ne fut ni un grand orateur ni un brillant écrivain. Ce fut une conscience. Sa vie offre le spectacle de l’unité » relève-t-on parmi les hommages rendus par ses amis au lendemain de sa mort. Ses obsèques civiles, le 15 janvier 1895, se déroulèrent en présence d’une foule nombreuse. Sur sa tombe, Godefroy Cavaignac, député et président du conseil général de la Sarthe, informa « l’assistance que le désir de M. Le Monnier a été d’être enterré sans manifestation, sans discours » (Journal de Château-du-Loir, 18 janvier 1895). Le Monnier légua 4 000 F au bureau de bienfaisance et 2 000 à l’hôpital de sa ville.

Dès l’annonce du décès, la municipalité de Château-du-Loir tint à perpétuer la mémoire de Le Monnier en donnant son nom à une voie publique (Une place, après avoir envisagé de débaptiser l’avenue de la Gare). À compter de décembre 1902, sous le Bloc des Gauches, un comité « d’initiative », émanation du Comité républicain cantonal de Château-du-Loir favorable au gouvernement Combes, s’employa à réunir des fonds en vue de l’érection d’un « monument Le Monnier » dans sa ville. Ne voulant pas placer le souvenir de Le Monnier « sous le patronage des adversaires les plus acharnés de la République », car persuadé que « dans les circonstances actuelles, ce ferme républicain ne se serait pas séparé du gouvernement, qu’il aurait approuvé sa campagne laïque et anticléricale », ce comité exclut de ses rangs les nationalistes du canton, emmenés par Godefroy Cavaignac. Nationaliste de premier plan, ministre de la Guerre lors du déclenchement de l’affaire Dreyfus, « sous les auspices [duquel] les faux créés avec une profusion inouïe ont été affichés dans toutes les communes de France » (d’Estournelles de Constant, discours du 12 avril 1903 au Lude, op. cit.), Cavaignac, après le discours de Jaurès aux députés des 6 et 7 avril 1903 en faveur d’un premier pas vers la révision du procès de Rennes, devint de plus en plus “la bête noire“ des républicains sarthois. Ses amis nationalistes et modérés répliquèrent en créant, en avril 1903, un comité dit « d’exécution » sous sa présidence d’honneur. Le « monument Le Monnier » reçut le surnom de « monument de la discorde ». Sur la stèle du buste en bronze, inauguré le 20 décembre 1903, ne figurent que les noms des principaux initiateurs du comité « d’initiative ». Initialement érigé devant l’hôtel de ville, ce monument fut transféré en 1920 dans le square face à la place Le Monnier, remplacé par le monument aux morts de la Grande Guerre.
Henri Le Monnier fut l’un des membres fondateurs de la section de Château-du-Loir de La Libre Pensée née le 16 octobre 1882. Il en était le président d’honneur à sa mort en 1895.

Très tôt, socialistes et radicaux sarthois se posèrent en héritiers politiques de Le Monnier. À l’emplacement du buste se tint, en juillet 1935, un rassemblement « antifasciste », prélude au Front populaire dans l’arrondissement de Saint-Calais. Sous l’Occupation, les Allemands récupèrent le métal. De nos jours, sous des municipalités de gauche à direction socialiste, autour du buste refait en pierre et inauguré en 1948, la mémoire de Le Monnier est annuellement honorée à l’occasion du 14 juillet.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article33838, notice LEMONNIER Pierre, Jean-Baptiste, Henri [LE MONNIER Henri] par Gérard Boëldieu, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 17 mai 2018.

Par Gérard Boëldieu

Pierre Le Monnier
Pierre Le Monnier
Cliches fournis par Gérard Boeldieu
Statue de Le Monnier
Statue de Le Monnier
Cliché fourni par Pascal Audoux

SOURCES : État civil du Lude, de Château-du-Loir, de Dissay-sous-Courcillon, (consulté sur le site Internet des Archives départementales de la Sarthe). — Arch. nat. : F 15 4081 Loi de Réparation nationale du 30 juillet 1881. Dossier Sarthe. — Arch. dép. de la Sarthe : 3 M 206 Conseillers municipaux de Château-du-Loir (1831-1848) ; 3 M 260 Maires et adjoints de Château-du-Loir (1830-1846) ; 3 M 335 Maires et adjoints de Château-du-Loir (Deuxième République) ; 4 M 423 Transcription des décisions de la Commission mixte de la Sarthe ; 4 M 424 Notification des décisions de la Commission mixte de la Sarthe. Amnistie générale : exécution du décret du 16 août 1859 ; 4 M 427 dossier individuel des condamnés (lettres H-L) ; 3 M 366 Canton de Château-du-Loir. Élection partielle de 1863 au Conseil général ; 3 M 387 Conseillers municipaux de Château-du-Loir (1852-1870) ; 3 M 722 Maires, adjoints, conseillers municipaux de Château-du-Loir (1871-1937) ; 3 M 566 Élection de 6 députés (février mars 1876) ; 3 M 568 Élection des députés (octobre 1877) ; 3 M 570 Élection de 6 députés (août 1881) ; 3 M 597 Élection sénatoriale de janvier 1882 ; 3 M 599 Élection sénatoriale de janvier 1891 ; 1 M 198-200 Loi de réparation nationale du 30 juillet 1881 ; 409 W 92 Compte rendu des obsèques ; 527 W 90 Érection du monument Le Monnier ; 634 W 54 Réfection du monument Le Monnier. — Procès-verbaux des séances du Conseil général de la Sarthe (consultables sur Gallica). — Presse locale : Le Journal de Château-du-Loir (avec comptes rendus des séances du conseil municipal) ; L’Union de la Sarthe ; L’Avenir . — Médiathèque du Mans : fonds Maine 2424 Henri Le Monnier (1814-1895), Le Mans, Association ouvrière, 1903, 16 p. (édité par le comité « d’initiative », vendu au profit du « monument Le Monnier », avec une notice biographique). – Discours de d’Estournelles de Constant devant le Comité républicain du Lude, le 12 avril 1903, supplément de La Raison, bulletin trimestriel de la Libre-Pensée de la Sarthe et la région de l’Ouest, n° 11, mai 1903. — Léon Guyon, Les martyrs du droit et de la liberté dans la Sarthe, Paris-Le Mans, 1883. — André Bouton, Les luttes ardentes des francs-maçons manceaux pour l’établissement de la République 1815-1914, Le Mans, 1966. — Camille Étiévant et Émile Dehau, Les 363, Paris, 1877. — Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, 1891. — Alphonse Bertrand, Le Sénat de 1894. Biographies des 300 sénateurs, Paris, 1894. — Joly J., Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – Jean Fouquet, Le Docteur Henri Le Monnier, dans Personnages célèbres de Château-du-Loir, volumes 2, ronéoté, p. 23 à 39, chez l’auteur, Château-du-Loir, 1987. — Le Site Internet de l’Assemblée nationale.

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