LENOIR.

Ouvrier ébéniste et saint-simonien. Le 11 octobre 1832, avec deux autres ouvriers saint-simoniens, dans la cérémonie du départ pour Lyon par la diligence de la « Mission des Prolétaires », composée de Bruneau*, Hoart* et Ribes*, il joua un rôle qu’une circulaire de Chevalier Michel* retraça ainsi : « La famille a fait la conduite aux missionnaires. Trois ouvriers, Lenoir, ébéniste, Casimir Judas*, ciseleur, et Martin Rose*, tailleur, désignés par les trois missionnaires, tenaient leur manteau. Les trois missionnaires debout ont mangé un morceau de pain et de viande et bu un verre de vin ; ils ont ensuite versé dans leurs verres du vin aux trois ouvriers en disant qu’ils leur versaient à boire en symbole de la communion qu’ils voulaient établir entre la famille et tous les travailleurs qu’ils rencontreraient ; cela se passait ici, dans la galerie, en présence du Père. Pendant ce temps, la famille disait les chants religieux... »
Il faut comprendre que ces rites furent accomplis à l’intérieur de la maison de Ménilmontant et précédèrent une descente en cortège jusqu’aux Messageries. Dans la cour des Messageries, tout se borna à des chants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article33852, notice LENOIR. , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Bibl. Arsenal, Ms. 7646. — H.-R. d’Allemagne, Les saint-simoniens, 1827-1837, p. 325.

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