Charpentier, sans doute membre d’un compagnonnage, il était affilié à la Marianne, au groupe dit du Gros-Caillou, commandé par Lecompte, qu’il mit en contact avec Ramade. Le 23 février 1855, il assistait à la réunion au cours de laquelle Ramade lut son projet de constitution, et où l’on décida une fusion de la Marianne avec le groupe de la Fraternité universelle du facteur Bénier. Leprout réussit à échapper à la police et ce n’est que par contumace qu’il fut condamné, le 4 août 1855, à deux ans de prison, 100 F d’amende et cinq ans d’interdiction des droits civiques. En 1853, il avait déjà été impliqué dans le complot de l’Hippodrome. Voir Ramade Isidore*. Pour le complot de l’Hippodrome, voir Léon Ribault de Laugardière*.
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1246.