Greffier de justice de paix à Cherbourg (Manche) sous la Seconde République. Il fit connaître, dans un cercle littéraire, les idées phalanstériennes.
Le sous-préfet de Cherbourg portait sur lui, le 16 avril 1850, le jugement suivant :
« De moralité excellente, la régularité de sa conduite privée n’a jamais été mise en doute. C’est un homme d’une grande piété, mais qui, par une aberration d’esprit difficile à expliquer, professe la même vénération pour les doctrines du socialisme que pour les préceptes de la religion. Il a naturellement conformé sa conduite politique à la nature de ses convictions. Il a essayé dans plusieurs circonstances de faire de la propagande et, lors des dernières élections, il a très ouvertement agi auprès des ouvriers dans l’intérêt des candidats démagogues. Comme vous l’apercevez, Monsieur le Préfet, le sieur Levieux pourrait, à l’occasion, exercer une influence d’autant plus dangereuse que les principes dont il est imbu puiseraient certaine autorité dans son propre caractère. »
SOURCE : Arch. Dép. Manche, Vestiges de la série M.