Né à Paris en 1811. Fils d’un des meilleurs mécaniciens tourneurs de Paris, établi, 58, rue du Faubourg-Saint-Martin, il pratiquait avec talent le même métier, mais, en 1849, il rejoignit la première compagnie des Montagnards de Caussidière. Il participa, le 23 juin au matin, à l’assemblée des Montagnards de la rue aux Ours et, demeurant rue Saint-Maur, il se trouva d’emblée dans les quartiers insurgés, particulièrement vers la rue des Amandiers. Il s’enfuit chez son frère, mécanicien à Livry (Livry est un nom de lieu trop répandu pour qu’on tranche sans autre précision.), et fut arrêté en septembre, alors qu’il procédait au déménagement clandestin d’un insurgé arrêté. Il venait de dire à son ancien patron : « Bientôt on recommencera ce qu’on a fait en Juin. » Transporté, gracié en décembre 1849, il présidait en 1851 les réunions de la société secrète la Chaîne des Martyrs, mais resta introuvable et bénéficia d’un non-lieu. Voir Carpentier.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, A 12631 et B 1588.