LIONNE Jean

Né vers 1810 à Toulon (Var) ; ouvrier coiffeur à Belleville (Paris) ; Union des Associations de travailleurs.

Ouvrier coiffeur parisien, né vers 1810 à Toulon, demeurant à Paris rue Saint-Martin 27. Il fut l’un des organisateurs du banquet communiste de Belleville le 1er juillet 1840. Il y prononça un toast « Au courage de propager ses opinions ». (Voir Jean-Jacques Pillot*). Agent révolutionnaire de l’Association (secrète) des Travailleurs égalitaires en 1840, il fut inquiété comme beaucoup d’autres militants communistes révolutionnaires au lendemain de l’attentat du 15 octobre 1840 (affaire Marius Darmès*). Toutefois les investigations dirigées contre lui n’amenèrent aucun résultat. (Voir Racarie Louis*)
En janvier et février 1849, il fut le gérant du mensuel démocratique-socialiste La Montagne.
Le 22 novembre 1849, il fut de ceux qui, avec Jeanne Deroin, rédigèrent les statuts définitifs de l’Union des Associations de travailleurs. Le 15 novembre 1850 il fut condamné comme tous les autres responsables de cette organisation.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34082, notice LIONNE Jean , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 24 janvier 2018.

SOURCES : Premier banquet communiste, le 1er juillet 1840, Paris, impr. de Bourgogne, 16 p. — J. Gaumont, Histoire générale de la coopération en France, t. I. — Jacques Grandjonc, Communisme/ Kommunismus/ Communism. Origine et développement international de la terminologie communautaire prémarxiste des utopistes aux néo-babouvistes, Trier, Karl Marx Haus, 1989, p. 447, 448. — Gazette des Tribunaux, 13 novembre 1850.

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