LISBONNE Jacob, Auguste

Né le 21 avril 1804 à Paris, décoré de Juillet, sous-lieutenant au 53e régiment de ligne en garnison à Metz.

Jacob Lisbonne était en congé depuis 1831 pour avoir appartenu à l’Association nationale de la Moselle, illicite. Demeurant 1, rue Hautefeuille (XIe arr., maintenant VIe), membre de la Société des Droits de l’Homme, inculpé de complot contre la sûreté de l’État, il fut écroué à La Force le 8 juin 1833 et transféré le 14 juin à Sainte-Pélagie, libéré le 25 juillet prévention levée. Il ne semble pas avoir été inquiété pour les journées insurrectionnelles d’avril 1834. Membre de la Société des Familles, il fut arrêté en mars 1836. Il figurait sur les listes d’Auguste Blanqui*.

Condamné à 2 ans et 1 000 F le 10 août 1836 au procès des poudres, sa peine fut confirmée en appel par défaut le 23 octobre. Il fut amnistié en mai 1837.

En 1848 un A. Lisbonne, capitaine dans la garde républicaine, rédigea une attestation pour Louis Ferdinand Liénard, garde républicain, attestation conservée dans le dossier de ce dernier aux Archives de la Préfecture de Police.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34090, notice LISBONNE Jacob, Auguste , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 26 juillet 2020.

SOURCES : Arch. Dép. Paris (Seine), registres d’écrou, DY/4 16-705 ; DY/8 7 n°852. — Gazette des Tribunaux, août et octobre 1836. — Arch. PPo, AA 399 (Liénard). — Note de Jean Risacher.

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