LONGUET Jules

Par Notice revue et complétée par J. Risacher

Né en 1816 à Saint-Quentin (Aisne), commis voyageur dans la région parisienne en 1839. Il semble avoir utilisé ses activités professionnelles pour se livrer à la propagande républicaine et socialiste. Compromis dans la prise d’armes dirigée par Armand Barbès*, Auguste Blanqui* et Martin-Bernard*, le 12 mai 1839, il fut arrêté, écroué à Saint-Pélagie le 11 juin et condamné à cinq ans de réclusion et autant de surveillance par la Cour des pairs lors du procès de la première catégorie d’accusés le 12 juillet. Incarcéré à Doullens dès le 16 juillet 1839, le 1er octobre, il était considéré comme peu dangereux mais les conversations de ses camarades l’empêchaient d’étudier comme il le voudrait. Il fit cependant partie des 10 détenus mis au cachot le 6 février 1840 pour injures au directeur. Toujours en révolte les jours suivants jusqu’au 17 février. Discipliné au départ, dissipé le 8 mars, considéré comme le pire de tous le 19 mai, signataire de la pétition en faveur de Lombard*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34133, notice LONGUET Jules par Notice revue et complétée par J. Risacher , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

Par Notice revue et complétée par J. Risacher

SOURCE : Arch. Dép. paris (Seine), registres d’écrou, DY/8 17- 9364 — Arch. Dép. Somme, Yb 15. — Gazette des Tribunaux, juin-juillet 1839. — Cour des pairs. Procès politiques, 1835-1848, Inventaire dressé par J. Charon-Bordas, Paris, Archives Nationales, 1984, CC 727 d 2 n° 11.

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