LUC Nicolas

Né en 1800 à Neufchef (Moselle) où il demeura jusqu’en 1826. Il vint alors travailler à Paris où il fut condamné en 1832 à deux mois de prison pour coups de guet-apens, en 1838 à trois mois pour adultère, poursuivi en 1839 pour fabrication de fausse monnaie. Il fut condamné en outre à cinq ans de réclusion pour voies de fait et blessures graves sur la personne de sa femme. Gracié, il travailla comme polisseur en peignes chez un fabricant de la rue Saint-Martin. Sans travail, il entra en 1848 aux Ateliers nationaux. Le 23 juin au matin, il fut des premiers à travailler à la barricade de la porte Saint-Martin et à celle des rues Saint-Martin et Meslay. Lors de la prise de la barricade de la porte Saint-Martin, réfugié chez un marchand de vins, il y fut reconnu comme repris de justice par le secrétaire du commissaire qui fut obligé de le laisser libre, la rue Meslay étant encombrée d’insurgés. Le 24, il figura sur les barricades de la rue des Gravilliers. « J’y allais pour avoir de quoi manger », dira-t-il. Arrêté au cours d’une perquisition et trouvé en possession de balles, ses antécédents ainsi que son appartenance au club de la rue Frépillon lui valurent d’être transporté en Algérie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34180, notice LUC Nicolas , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 9333.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable