Né à Saint-Florentin (Il y a des Saint-Florentin dans l’Indre et dans l’Yonne), le 12 octobre 1815. À Paris depuis 1837, il demeurait rue Verderet depuis 1846 et travaillait comme cordonnier, rue du Faubourg-Saint-Denis. Lecteur de Cabet, il fréquentait en 1848 son club, salle Valentino. En Juin, malgré la fusillade dans le faubourg-Saint-Denis, il ne rejoignit pas la garde nationale, ne voulant pas se battre. Quoiqu’il n’eût pas quitté son domicile, il fut arrêté comme ayant tiré, rue Rambuteau, et fait partie d’un groupe qui se disposait à prendre des barres de fer chez un serrurier pour lever des pavés. Libéré le lendemain, il fut poursuivi en décembre 1851 pour avoir tiré sur la troupe à la barricade de la rue Rambuteau. Il était surtout compromis parce qu’il employait la femme d’un insurgé. Les bons témoignages de son propriétaire et de ses voisins lui valurent d’être libéré.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, A 8209 et B 235.