Cordonnier, né le 6 janvier 1817 à Riedseltz (Bas-Rhin).
Fabricant de chaussures à la mécanique, domicilié, 6, place des Trois-Mères, à Paris, ou 54, rue de Vaugirard. En 1849, il avait été membre d’un comité socialiste. Il avait été écroué à la Force, le 3 mai 1850, pour fraude électorale et, le 10 juillet, condamné par les assises de la Seine à un an de prison. Il avait alors été transféré à Sainte-Pélagie. Le 9 novembre 1850, le directeur de la prison écrivait de lui : « Bavard éternel et ne s’occupant qu’à faire de la propagande [...] ou plutôt des galimatias incompréhensibles, au lieu de faire des souliers qu’il fait fort bien. » En 1853, on retrouve Lux à Sainte-Pélagie, détenu pour les complots de l’Hippodrome et de l’Opéra-Comique. Il fut condamné à la déportation et transféré à Belle-Île, le 25 septembre 1854. Voir pour le complot de l’Hippodrome et pour le complot de l’Opéra-Comique : Léon Ribault de Laugardière*
SOURCE : Arch. PPo., A a/434. – Gazette des Tribunaux, 7 et 8 novembre 1853, 17 novembre, 11 décembre.