Ouvrier agricole, condamné en octobre 1817 à vingt ans de travaux forcés pour avoir, au mois de février, pris une part active à une manifestation de journaliers en chômage et menacé des fermiers qui ne voulaient pas céder leur blé au prix fixé par les acheteurs. On retint également contre lui le fait qu’il avait été l’auteur de propos exprimant le regret des régimes antérieurs. Libéré par anticipation à la fin de la Restauration, il demanda, en 1833, alors qu’il était fixé dans sa région d’origine, à Équennes, près de Poix, dans la Somme, à être amnistié, en raison des considérants politiques de sa condamnation.
SOURCE : Arch. Nat., BB 18/1015.