MAILLARD Auguste

Né le 30 janvier 1827, aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), demeurant à Trélazé (Maine-et-Loire). Ouvrier carrier, marié, père de deux enfants. Il fut arrêté à la suite de l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855). Le 16 octobre 1855, la cour d’assises le condamna à dix ans de détention commués en dix ans de prison le 24 novembre suivant. Maillard bénéficia ensuite d’une remise de cinq ans, le 30 décembre 1857, puis de la remise du reste le 21 novembre 1858, la surveillance étant maintenue. Le 2 novembre 1855, le tribunal correctionnel d’Angers l’avait, en outre, condamné, pour la même affaire, à treize mois de prison, 100 F d’amende et cinq ans de privation de ses droits civiques, mais en prononçant la confusion des peines. Maillard, qui n’avait subi aucune condamnation antérieurement à l’affaire de la Marianne, se conduisit bien en prison (rapport du 12 novembre 1858). Voir Attibert François*, Blet François* et Secrétain Jean-Marie*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34296, notice MAILLARD Auguste, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat, BB 30/413, P. 1247, BB 30/437. — F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 108.

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