MANDART Baptiste

Débitant, demeurant, 15, rue Neuve, à Reims (Marne). En mars 1849, il était signalé, avec Bressy, Louis Lecamp, etc., comme membre du comité local de la « Banque du peuple » de Pierre-Joseph Proudhon*. Il avait été, les 30 et 31 juillet 1848, candidat aux élections municipales sur la liste du club de la Fraternité, avec plusieurs autres ouvriers. Après les élections législatives du 13 mai 1849, il devint trésorier du Comité électoral permanent créé par Bressy et groupant des républicains d’avant-garde et des ouvriers socialistes. Il y siégeait, d’ailleurs, en tant que délégué ouvrier et, souvent, les réunions de ce comité avaient lieu chez lui. Lors de la manifestation qui se déroula à Reims, le 12 juin 1849, il signa le mémorandum que Bressy et Courmeaux remirent à la municipalité et qui protestait contre l’expédition de Rome, exigeait le départ du sous-préfet hostile aux revendications ouvrières, demandait l’armement des ouvriers et leur incorporation dans la garde nationale, réclamait la reconnaissance d’une République démocratique et socialiste comme conforme aux principes posés par la Révolution.
Mandart fut compris dans l’ordre d’arrestation lancé de Paris contre les organisateurs de la manifestation. Il fut arrêté à Mézières (Ardennes), le 17 juin 1849. Il comparut devant le tribunal de Melun (Seine-et-Marne), du 26 au 29 décembre 1849. Comme tous les inculpés, il fut défendu par Jules Favre et acquitté. Voir Bressy Agathon*, Courmeaux Eugène*, Lecamp Louis*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34392, notice MANDART Baptiste, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : L’Association rémoise, n° du 4 mars 1849. — Boussinesq et Laurent, Histoire de Reims..., t. II, 2e partie.

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