Docteur en médecine à Bastia (Corse). Sous la Seconde République, il avait été un des rédacteurs du journal socialiste Le Progressif, avec Patrice Corsi* et Savelli*. Il s’en retira après le coup d’État. Sous l’Empire, il fréquentait néanmoins le groupe des socialistes dits « progressistes » de Patrice Corsi et de Toussaint Padovani. En 1857, avec Savelli, il fit campagne contre le candidat officiel. Toutefois, en 1858, il rompit avec la société secrète socialiste de Bastia, la Marianne, ce qui lui valut d’être considéré comme un traître par ses anciens amis. Voir Padovani Toussaint*
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/420, P. 1609.