Né en 1816 à Ploërmel (Morbihan). Ouvrier forgeron-serrurier, à Paris, il travaillait en atelier dans le quartier du Temple, où il demeurait, il fut poursuivi, en septembre 1841, pour association politique et cris séditieux. Combattant de Février 1848, il fut arrêté le 22 et libéré le 23. Le 15 mai, il manifesta contre l’Assemblée nationale. Garde national, en Juin, il se trouvait rue Vieille-du-Temple, au moment où la fusillade fut engagée aux deux extrémités. Signalé comme homme d’action très dangereux par ses voisins désireux de ne plus le voir reparaître, il fut arrêté et transporté en Algérie où sa peine fut commuée en surveillance, en 1853. Il avait été confondu à tort ou à raison avec un ancien fusilier du 18e régiment de ligne né à Josselin (Morbihan) en 1817 et condamné par le conseil de guerre à un an de prison pour vol, en 1843.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 10421.