Par André Jeannet
Né en 1820 à Uchizy (Saône-et-Loire). Avoué à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Marié, trois enfants. Sa femme, née Vachey, fille d’un conseiller général, avait de la fortune.
« Un des chefs du parti démagogique » à Chalon-sur-Saône, « en rapports fréquents avec les représentants montagnards ». Membre du bureau de la Solidarité républicaine à Chalon-sur-Saône au début de 1849. « Organisateur et orateur exalté des clubs, il négligeait ses affaires pour se livrer à la politique. »
Le 3 décembre 1851, c’est « un des conseillers municipaux poussant le plus à la résistance ». Le 4, il est arrêté avec les autres chefs montagnards chalonnais au café des Mille Colonnes. « Pendant qu’on le conduisait en prison, il criait en s’adressant à la population : Vive la République ! Défendez-la donc, cette République ! »
La commission mixte le condamna à dix ans de surveillance. (P. Lévêque).
Par André Jeannet
SOURCES : Arch. Nat., BB 30 400. — Arch. Dép. Saône-et-Loire, 51 M 41-42 (ancienne cotation).