MARION Alexis

Né en 1799 à Troyes (Aube), mort à Arlon (Belgique) le 17 mai 1852 (à Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, d’après un autre document). Selon un rapport du ministère de l’Intérieur daté du 18 mars 1852, il avait été commissaire-priseur à Lyon, lors des événements de 1831 et 1834, et était parti ensuite, sans laisser de preuve de compromission dans ces insurrections.
Rentier à Châtel (Vosges), ayant des revenus modestes, mais des « opinions politiques fort exaltées ». On le soupçonnait d’être un condamné en rupture de ban.
Après le coup d’État, la Commission mixte des Vosges le condamna à l’expulsion momentanée du territoire. Tandis que sa femme se retirait au couvent de l’Abbaye-au-Bois, il se réfugiait lui-même en Belgique. Il avait certes pour gendre Émile Trélat, ancien ministre des Travaux publics de 1848, mais, en dehors de ce fait, le ministère ne put rien trouver à sa charge, car il ne figurait « ni aux sommiers judiciaires tenus à la préfecture de police ni aux archives politiques du même ministère ».