MARTINAULT Étienne.

Né à La Rochelle, Employé d’assurance, puis homme de lettres. Membre de la Société des Droits de l’Homme, chef de la section Phocion (IIIe arr.). Arrêté le 26 février 1834, on a saisi chez lui un pistolet chargé et trois cartouches et un certain nombre de pièces. Écroué à Saint-Pélagie, il aurait été l’animateur, après les journées d’avril, d’une rébellion des accusés et fut cependant libéré par suite d’un non-lieu à suivre prononcé avant l’ouverture des débats par la Cour des Pairs. Il figure parmi les défenseurs des accusés d’avril et comparut à l’audience du procès des défenseurs du 29 mai 1835, avec Auguste Blanqui* et fut acquitté. Il fut arrêté de nouveau dans le cadre de l’attentat du 28 juillet 1835 (affaire Fieschi), ce qui permit à la police de saisir à nouveau des pièces confidentielles et bénéficia, là encore, d’un non-lieu. Durant les enquêtes sur l’attentat du 15 octobre 1840 (affaire Darmès), on a trouvé chez Stevenot* une chanson portant sa signature : Une plébéienne