Né aux Frétils (Eure) vers 1815. Domicilié à Laigle (Orne), il voulut, le 5 décembre 1851, faire sonner le tocsin pour appeler à la résistance armée au coup d’État. D’opinions socialistes, il fut déporté en Afrique. Il était mort en 1882, quand sa femme et sa fille obtinrent des secours au titre de la loi réparatrice du 20 décembre 1881. Voir Durand Charles*, Massard Désiré*, Rousselet*.
SOURCE : Arch. Dép. Orne, série M., liasse Victimes du coup d’État du 2 décembre 1851.