Né en 1822. Instituteur à Saint-André-de-Valborgne (Gard). Affilié aux sociétés secrètes, chef des Montagnards de sa commune, il prit, en décembre 1851 la tête de l’insurrection. Déporté en Algérie, il fut gracié en 1853, du fait de la protection d’un fonctionnaire de l’Hérault. Mais il fut révoqué de l’enseignement et obtint une place de cantonnier à Montpellier (Hérault), où il fixa désormais sa résidence après s’y être marié.
SOURCE : Arch. Dép. Gard, série M 6.