MAUBLANC Jules

Né en novembre 1813 à Paris. Avocat. Animateur d’association étudiante. Démocrate socialiste.

Jules Maublanc entra en relations avec Auguste Blanqui* dès la fin de l’année 1830 et, apparemment étudiant en droit, appartenait au Comité provisoire de la Société des Écoles. Il signa, le 14 janvier 1831, une réponse du Comité au ministre de l’instruction publique, qui interdisait la création d’une association étudiante, et tous les documents relatifs à cette affaire. Il comparut avec les autres devant le Conseil académique de Paris, du 25 janvier, mais celui-ci, vu son âge, ne prit pas de sanction. L’issue de ce conseil fut le théâtre de manifestations et Maublanc fut arrêté avec les autres. Il demeurait alors chez son père, 17, rue Tiquetonne (IIIe arr., maintenant IIe). Écroué à La Force le 29 janvier (il se disait âgé de 17 ans), il signa les lettres des détenus de La Force du 30 janvier et du 11 février et fut libéré le 12 février 1831 pour non-lieu. Il semble avoir été encore poursuivi en 1832.
Jules Maublanc était devenu en 1848 avocat à la cour d’appel de Paris. En juin, comme garde national, il combattait aux côtés du général Bedeau quand celui-ci fut blessé. Puis il devint l’avocat de Blanqui, alors que celui-ci était emprisonné à Vincennes. Délégué de la banlieue au Comité démocrate socialiste jusqu’en 1850, il fut poursuivi en août pour réunion politique et arrêté en décembre 1851. Il se soumit alors « au vote de la France » et bénéficia d’une mesure d’expulsion.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34766, notice MAUBLANC Jules , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 827. — Arch. Dép. Paris (Seine), registres d’écrou, DY/4 5-7741. — Le Globe, janvier, février 1831. — L.-A. Blanqui, œuvres I. Des origines à la Révolution de 1848, textes présentés par D. Le Nuz, Nancy, Presses Universitaires, 1993. — Note de J. Risacher.

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